Il ne pique que les mollets, et encore la partie supérieure de ceux-ci. C'est douloureux, mais l'oiseau ensorcèle sa victime grâce à des chants obsédants qui plongent l'auditeur dans la contemplation inédite de souvenirs inventés, de vision érotiques ou familiales, de projections dans des temps reculés, et provoquent une nostalgie si poignante que le picotement sur la jambe est vécue comme négligeable.